Thouars. Un jardin expérimental pour vivre une expérience unique
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Niché au cœur du parc Imbert, ce jardin expérimental est un véritable paradis pour végétaux. © Photo NR
Le jardin expérimental rouvre ses portes pour un nouvel été plein de surprises et de découvertes : 160 variétés de plantes rares ou insolites vous y attendent.
Ce jardin expérimental est décidément extraordinaire. Depuis huit ans, d’abord au pied du pont de Saint-Jacques, puis au cœur du parc Imbert, il ne cesse de pousser en toute sérénité, avec pour seul engrais la passion et le talent des jardiniers municipaux, puisque la Ville a chassé les produits chimiques de ses espaces verts depuis plusieurs années.
« Ne pas utiliser de produits phytosanitaires, c’est bien, mais il faut aussi proposer des alternatives et c’est la raison d’être de ce jardin », résume le jardinier Clément Barret, qui veille sur le lieu depuis l’origine. Il existe ainsi des incontournables pour réussir son jardin bio : « Un sol fertile, c’est la clé d’un bon jardin. Bien choisir les variétés de plantes, c’est aussi essentiel. »
Jardiner sainement est à la portée de tous
Il s’agit également de battre en brèche les idées reçues. Et de montrer que, finalement, jardiner sainement est à la portée de tous. « Tout a été planté fin mai, après les dernières gelées, précise Clément Barret. Il y a beaucoup de travail au début pour la mise en place, mais ensuite les interventions restent très limitées. »
Au total, pas moins de 160 variétés peuplent ce jardin d’environ 400 m2 : des plantes mellifères, des plantes potagères et des curiosités à découvrir sans modération. Parmi toutes ces essences, une dizaine de nouveautés, à l’image du très relevé wasabi, du gros thym antillais, de la plante « camembert » qui sent le fromage ou de la cassia didymobotrya et son incroyable odeur de cacahuète…
Des rencontres végétales, sous forme d’ateliers, sont également au menu cette année, dont l’une avec Xavier Mathias, expert reconnu en matière de permaculture, méthode globale de culture s’inspirant de l’écologie naturelle. De quoi séduire les novices comme les initiés, désireux de vivre une expérience unique dans ce jardin expérimental.
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Le jardin expérimental
Cultivé par l’association Grâce au jardin sous le pilotage de Jean-Marie Lioult et Cédric Chartier, le jardin expérimental est un lieu d’expérimentation, de partage et de transmission de méthodes culturales, développées par quelques maraîchers pionniers, selon les principes du maraîchage sol vivant. Le jardin permet d’approfondir ces méthodes et de les adapter au terroir de la Beauce et du Thymerais.
Plusieurs parcelles ont progressivement été installées : le maraichage en bandes en 2022 et 2023, la forêt comestible plantée depuis l’automne 2021.
Le jardin accueille collégiens et lycéens depuis 2021. Des formations certifiantes y seront organisées à partir de l’automne 2024 avec la collaboration du Lycée Nermont de Châteaudun.
.cls-1{fill:#004e45;} L’association
Eric Lenoir : un jardin expérimental
Le jardin ornemental d’Éric Lenoir s’appelle Le Flérial. C’est un vaste jardin dans le vent, d’environ 12 000 m². Notre lauréat du concours Jardiner Autrement 2018 nous enseigne les vertus de l’observation et l’effet bénéfique de la main du jardinier sur la biodiversité . C’est qu’Éric Lenoir est jardinier, paysagiste et pépiniériste, mais aussi un expérimentateur.
Comment êtes-vous devenu paysagiste-jardinier ?
A moitié par défaut ! J’avais envie de travailler en lien avec la nature, sauvage de préférence. Je me suis donc dit que je pourrais peut-être ménager la chèvre et le chou en satisfaisant à la fois mon envie de créer et mon envie de nature en allant étudier le paysagisme à l’Ecole Du Breuil, à Paris. Bien m’en a pris, c’était une très bonne école, pourvue d’un parc extraordinaire de 25 ha en pleine agglomération parisienne, qui a transformé ce choix par défaut en pleine satisfaction.
Comment était votre terrain au moment de son acquisition ?
En 2011, lorsque j’ai acheté le terrain, il n’y avait que de la grande oseille ( Rumex acetosa ), des chardons et quelques graminées. Si personne n’intervient dans un terrain comme celui-ci, on obtient une forêt comme sur la parcelle adjacente, que j’ai acquise en même temps pour en faire un terrain-témoin. N’ayant pas envie d’avoir un jardin uniquement composé de chardon et de rumex, ni une forêt, mais n’ayant pas non plus envie de tout massacrer, il a fallu trouver des solutions pour tolérer et exploiter ces sauvages.
Qu’avez-vous donc entrepris ?
Lorsque je suis arrivé, la première chose que j’ai commencé à faire, en vrai punk, c’est de ne rien faire ! Je suis resté un an à observer le cycle de la nature, ce qui poussait, ce qui vivait, comment, pourquoi… J’ai observé le terrain mais aussi ses environs . Au-delà de toute considération esthétique, je voulais comprendre le milieu dans lequel j’allais implanter mon jardin. Grâce à ce temps d’observation, j’ai pu entre-autres constater que le terrain était plat mais qu’il y avait malgré tout une petite pente, ce qui m’était très utile car j’avais besoin que l’eau descende vers les plans d’eau que j’allais créer par nécessité, faute de savoir si je pourrai avoir de l’eau pour ma pépinière. Nous sommes ici sur des plateaux argileux sur lesquels il y a une multitude de mares. Autrefois on exploitait l’argile pour faire des briques et des tuiles. J’avais donc à faire à une zone humide, en hauteur, bien que très éloignée de la première rivière.
Pour faire ce jardin j’ai choisi de ne pas dépenser d’argent et de ne pas y consacrer beaucoup de temps. J’aime profiter de mon jardin mais surtout ne pas en être l’esclave et donc, plutôt que d’être en lutte contre la nature l’idée était cette fois-ci plutôt de « dealer » avec.
Ainsi, ce qui m’a le plus servi dans ce jardin n’est pas forcément ma connaissance du métier de paysagiste mais ma connaissance de la nature.
Quelle est la vocation de ce jardin ?
Le Flérial est un jardin expérimental où je veux éprouver du plaisir. C’est un lieu que j’ai depuis toujours souhaité être un lieu formateur, une vitrine pour ma pépinière. C’est important de montrer les végétaux que je cultive, une fois qu’ils se développent correctement et en plus cela me permet d’avoir des pieds-mères. C’est surtout un jardin pédagogique, où je fais redécouvrir aux gens les espèces locales, où on se rend compte qu’une prairie, ce n’est jamais qu’une pelouse pas tondue et que c’est très beau. Lorsque les visiteurs voient un papillon qu’ils n’ont jamais vu chez eux ou des mantes religieuses, je leur réponds qu’il suffit d’arrêter de tondre et qu’ils verront le changement à leur porte .
Je souhaite démontrer par ce jardin que l’on peut arriver à un genre de symbiose entre respect de la nature et de la biodiversité , conscience écologique et souhait du jardinier.
Comment avez-vous développé votre sens de l’observation ?
En me promenant, énormément. J’ai beaucoup marché dans la nature, mais aussi en milieu urbain. Quand on grandit dans le béton et qu’on ne s’y fait pas, on développe une certaine acuité à identifier les réminiscences de ce qui nous manque. Que ce soit à titre personnel ou professionnel, j’ai eu la chance de pouvoir fouler bon nombre de milieux, de la tourbière à Drosera (plante carnivore) du Morvan aux hauts-fourneaux désaffectés de Charleroi, progressivement recolonisés par une végétation pionnière typique des milieux meurtris.
Comprendre le fonctionnement des milieux, les interactions entre ce qu’ils sont et ceux qui les fréquentent, les mettre en adéquation avec mes connaissances théoriques, nécessitait d’être assez observateur. Mais quand je vois la capacité d’observation de certains protecteurs de la nature, écologues, et autres passionnés que j’ai pu rencontrer, je fais vraiment pâle figure !
Quelle place les plantes spontanées pourraient ou devraient avoir selon vous dans un jardin aussi bien potager qu’ornemental ?
On peut les laisser pousser naturellement dans un espace qui leur est réservé. En général, les plantes spontanées ne disparaissent pas, on les empêche seulement de pousser. Quant aux plus rares d’entre elles, elles peuvent faire l’objet d’une implantation, dans un coin de sanctuaire auquel elles seraient adaptées pour favoriser la biodiversité . La présence d’une espèce, même de façon homéopathique, peut stimuler de façon étonnante le retour d’autres qui en dépendent .
Il est aussi possible de planter les végétaux locaux les plus fréquents ou, au contraire, se renseigner auprès des associations écologistes ou de botanique locale pour décider, de manière plus ciblée, d’installer des espèces en déclin sur le secteur.
On aurait tendance à ne penser qu’aux arbres, mais de nombreuses vivaces sont très dignes d’intérêt d’un strict point de vue ornemental. Ainsi, le brachypode des bois est au moins aussi intéressant que l’ Hakonechloa du Japon. Au potager, énormément de nos espèces indigènes sont comestibles ( Bugle rampant, plantain, chénopode, ortie, salsifis, fraise des bois, framboisier sauvage, prunellier, moutarde, thym, serpolet, pêche « de vigne », églantier…) , qui présentent aussi un intérêt pour les auxiliaires et les butineurs, et occupent le sol de façon profitable.
Auriez-vous quelques conseils pour des jardiniers qui souhaitent se lancer ?
Oui : Lancez-vous, et ne vous posez pas trop de questions !
Si vous vous sentez vraiment mal à l’aise dans les choix concernant les plantations et le design de votre jardin, alors laissez pousser, triez ce qui vous gêne, faites-vous des passages, éclaircissez ce qui est trop sombre, et surtout, surtout, profitez de votre jardin au lieu de batailler pour l’entretenir ! Ce qui est le plus important, c’est vraiment de se décomplexer avec la connaissance théorique : au jardin comme ailleurs, c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et en observant qu’on développe sa capacité d’observation.
Le courant punk dans la musique a eu l’immense vertu (c’est un peu paradoxal quand on parle de punk !) de montrer à de jeunes musiciens qu’il n’était pas nécessaire d’avoir une parfaite maîtrise pour pouvoir se produire ou tout simplement jouer. Des milliers de gamins ont pris les instruments avec le cœur, et il en est sorti quelque chose qui tenait de la liberté d’expression et d’une forme de biodiversité artistique tout à coup accrue. L’idée du jardin punk est la même : faire tomber les limites qu’on s’impose parfois, par timidité ou peur de mal faire, et qui empêchent certains jardins d’exister alors qu’ils pourraient être bien plus formidables que leur absence.
Jardins de France
Cet entretien a été publié dans la revue Jardins De France de la SNHF .
Retrouvez chaque trimestre des contenus exclusifs dans la version papier: l’instantané, le plein cadre et le point de vue. Abonnez-vous pour 1 an ou 2 ans à des tarifs préférentiels.
Petit traité du jardin punk
Apprendre à désapprendre.
Auteur : Eric Lenoir
Collection : Champs d’action
Thématique : Société
Description : 96 pages ; (15 x 21 cm) .
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Piet Oudolf | Hummelo, Países Bajos |
Pépinière Filippi, Francia |
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Le Jardin expérimental Jean Massart à Auderghem/Bruxelles (I-V)
2015, in Demeures historiques et Jardins, n° 182, p. 22-26; n° 184, p. 11-15; n° 185, p. 27-32; n° 186, p. 26-32.
Créé en 1922 à Auderghem (Bruxelles) par le professeur de botanique de l'Université libre de Bruxelles Jean Massart, le jardin expérimental qui porte aujourd'hui son nom était à l'origine une oeuvre profondément originale. Se démarquant de l'exemple des jardins botaniques classiques, où les plantes étaient le plus souvent groupées selon leurs affinités systématiques, Jean Massart aménagea, avec l'aide de l'architecte-paysagiste Jules Buyssens, un "jardin éthologique", qui intégrait le facteur du milieu (sol, climat) dans son appréhension du monde végétal. Une vision "écologique" dans l'entre-deux-guerres.
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in Demeures historiques et Jardins, n° 172, p. 16-22; n° 173, p. 17-24; n° 174, p. 16-21; n° 175, p. 12-16.
Odile De Bruyn
Le monde belge de l’architecture du paysage et de l’horticulture de la première moitié du XXe siècle a jusqu’à présent fait l’objet de peu d’investigations. Une série de lettres inédites (Archives de la construction moderne-EPFL Lausanne) de l’une de ses figures les plus emblématiques, Jules Buyssens, ouvre une porte sur ce secteur important de l’activité économique et artistique.
in Bruxelles Patrimoines, n° hors-série, Le patrimoine écrit notre histoire, Région de Bruxelles-Capitale, p. 212-229.
L’histoire de la création et de la préservation des espaces verts bruxellois fut marquée, depuis la fin du XVIIIe siècle, par une tension constante entre deux courants. Le premier, plus ouvert à la modernité et à l’urbanisation, envisageait l’aménagement comme la suppression d’espaces verts dans une perspective de rationalisation de l’espace urbain et périurbain répondant à des exigences esthétiques, mais également économiques, sociales et hygiénistes ; il était au surplus favorable aux influences étrangères et à une certaine standardisation européenne du style de l’art des jardins. La deuxième tendance, davantage tournée vers le passé de la ville, et notamment vers les époques médiévale et renaissante, était hostile à toute urbanisation à outrance et particulièrement soucieuse de la préservation des espaces verts anciens ; elle était également moins perméable aux apports extérieurs – que ce fût du point de vue de la gamme des végétaux ou du style de l’art des jardins – et entendait encourager la recherche et la définition d’un « goût » national ou régional en matière d’architecture du paysage.
in Bruxelles Patrimoines, n° 23-24 [Numéro spécial Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale. Dossier "Nature en ville"], p. 62-71.
Odile De Bruyn , Valentine Jedwab
This contribution, partially based on an extensive collection of archives recently catalogued and made available to the public, recounts the creation of the Forest Museum of the Botanical Garden of Brussels and the Tervuren geographical Arboretum at the turn of the 19th and 20th centuries. The authors emphasise the variable nature of the reasons behind the creation of these two spaces and how Charles Bommer (1866-1938) succeeded in imprinting them with the essentials of his scientific and educational thinking, while at the same time taking into account the requirements of the public authorities. This work also summarises the developments that these two spaces, subject to pressures from a changing Belgian society, have undergone up to the present day.
in Bruxelles Patrimoines, n° 23-24 [Numéro spécial Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale. Dossier "Nature en ville"], p. 72-85.
In 1904, the young landscape architect Jules Buyssens was appointed as Parks and Plantations Inspector by the City of Brussels. During the exercise of this office, he was responsable for some major projects such as the restoration of the gardens of the Abbey of la Cambre/Ter Kameren and the construction of Osseghem Park as part of the 1935 World Expo. As a champion of the “New Picturesque Garden”, he devoted a great deal of attention to floral decorations, which under his policy increased considerably in number, and introduced new species. However, this article delves beyond the projects that he did within the framework of his office. It outlines the scope and diversity of his mission and places the urban policy of the City of Brussels in a national and international context.
in Demeures historiques & Jardins, n° 199, 3e trimestre, p. 5-12
Au tournant des XIXe et XXe siècles, l’art de la rocaille connut une double évolution en Belgique : il se professionnalisa en même temps qu’il se francisa.
in Demeures historiques & Jardins, n° 202, 2e trimestre, p. 13-20
Si l’art de la rocaille continua d’exister au XXe siècle, en revanche, le métier de rocailleur connut une période de creux après la seconde guerre mondiale. La relève fut alors assurée par des artistes et des amateurs, jusqu’à la renaissance de la pratique professionnelle à partir des années 2000.
in Venus d'ailleurs, sous dir. P. DUMONT et B. VANDER BRUGGHEN, Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, p. 96-123.
Benoît Fondu , Odile De Bruyn
Si l’art des jardins bruxellois a certes connu des apports extérieurs dès le Moyen Âge et l’époque moderne, c’est indéniablement à partir de la fin du XVIIIe, et encore davantage au XIXe siècle, que les influences étrangères se firent surtout sentir dans ce domaine. Outre les effets de mode, deux facteurs furent à cet égard déterminants : tout d’abord, le développement assez spectaculaire de l’horticulture en Belgique au XIXe siècle ; ensuite, l’action et les ambitions impérialistes de Léopold II, qui entendait faire de Bruxelles « une ville hors ligne » et « la capitale, le centre de l’Empire belge ».
La fabrique du jardin à la Renaissance, sous la direction de Lucie Gaugain, Alain Salamagne et Pascal Liévaux
lucie gaugain
L’ouvrage propose de revenir sur les éléments constitutifs du jardin français moderne en mettant en valeur la tradition française médiévale. Il s’agit ainsi de réévaluer l’influence ultramontaine en scrutant la topographie, les aménagements hydrauliques, la botanique ou encore l’architecture de jardins européens par l’approche croisée d’historiens de l’art et d’archéologues.
in Bruxelles Patrimoines, n° 003-004, septembre 2012, p. 102-115.
Another "art of building": landscaping and rural engineering. The art of building applied to gardens involves direct and radical implementation of a landscape architect's design on the natural land. In this case, the original topography and water regime of an area of land are altered to a greater or lesser extent to create a new perception of the space and a real change of scenery. This type of work is always subject to the artistic codes of a particular time and a form of culture. The best preserved examples in Brussels date from the reign of King Leopold II.
Marina Kinalone Simonnet
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in Bruxelles Patrimoines, n° 23-24 [Numéro spécial Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale. Dossier "Nature en ville"], p. 88-97.
Pierre Devillers
Yves Lignereux
Laurent Bavay
Géry Leloutre
Renato Scariati
Jacques Guiaud (1810-1876)Peintre d’histoire, paysagiste, aquarelliste du pays niçois
Mireille Lacave
Yvon C Comte , François, Michèle
in Jardins d'Orient. De l'Alhambra au Taj Mahal, sous dir. A. CARAYON et S. DEPONDT, p. 34-41.
in Une nouvelle vie pour les châteaux d'industriels. Sauvegarder et réaffecter ces lieux de mémoire. Actes de la journée d'étude du 3 octobre 2014, sous dir. A.-C. BIOUL, p. 170-184 (Les dossiers de l'IPW, 18)
Christiane Hoehn , Gilles de kerchove
Pierre-Yves Lacour
Geneviève COURA
Bruno Notteboom
Antoine Baudry
Christophe Borrely
in L’usage des plantes médicinales aux Antilles et en Guyane. Les remèdes anciens au fil du temps, sous la direction de François Pagney, Paris, Karthala, Collection Terres d’Amérique, n°9, novembre 2015, p. 37-59.
Christelle LOZERE
Denis Laoureux
Thomas Coomans
Sven RAFFESTIN
Nicole Hanquart
Trésor de Liège: Museum of Religious Art and Treasure House of the Saint-Paul Cathedral of Liège
Sarah Bakkali
Laure-Anne Finoulst
Gaspard Lesbégueris
jean-Philippe Garric
in Revue Belge de Philologie et d'Histoire, t. 79, fasc. 1, Antiquité, p. 127-169.
Julie Piront
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Stéphanie Quériat
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Today the green spaces of Le Jardin Secret are divided into an exotic garden and an Islamic garden. The exotic garden is filled with plants coming from all over the world, recalling the experimental aspect of the great gardens of Marrakech. From the Medieval era to the early twentieth century Marrakech has indeed embodied the very same model of the garden city, as is shown by the city’s historical nicknames (“a rose among the palm trees”, “an oasis in the desert” or still again “Al-Bahja”, the city of peace and open air) but also the gardens of Agdal and Menara. In Le Jardin Secret, the Islamic garden was instead restored following the likely nineteenth century layout. Closely linked to the riad structures, this type of garden was an oasis of peace, where you could allow yourself to indulge in your idleness and contemplation thanks to the shade of the trees and the intimacy of the enclosed space. The four-part layout of the Islamic garden (which was previously encountered as early as in the sixth century BC in the Persian gardens of Cyrus the Great, and in Morocco at the turn of twelfth century), designed to facilitate the irrigation of the grounds, reminds you of the description of heaven as narrated in the Quran. The garden is as a matter of fact a metaphor of heaven; it is a sacred place, laid out according to rigid geometrical rules, in which the Muslim order asserts itself over the wild disorder of nature.
Primard, un jardin d’artiste en Eure-et-Loir
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L’ancienne propriété de Catherine Deneuve, devenue un luxueux hôtel de charme, abrite un jardin exceptionnel qu’avait imaginé le paysagiste belge Jacques Wirth. Une escapade dépaysante à une heure de la capitale.
Le romanesque vous saisit dès la grille franchie. Allée royale de tilleuls, abondance de charmilles et de massifs de roses, arbres centenaires au tronc imposant, demeure bourgeoise entourée de ses douves… Le décor est planté. Et il semble tout droit sorti d’un roman balzacien, d’un film de Joseph Losey ou de James Ivory . Primard, un domaine de 20 hectares à une heure de la capitale, en Eure-et-Loir, a longtemps été la propriété de Catherine Deneuve . Elle l’avait acquis dans les années 1980 et avait confié la réalisation de son jardin au très réputé paysagiste belge Jacques Wirth.
Mais c’est elle, véritable passionnée de botanique, qui a donné à ce lieu son âme si poétique, si proche de sa sensibilité artistique. «Les rosiers grimpants qui s’échappent des massifs de buis ou qui tombent délicatement dans l’eau, c’est envoûtant» , remarque Guillaume Foucher, le propriétaire, avec Frédéric Biousse, du petit groupe hôtelier des Domaines de Fontenille. Ces derniers ont racheté la propriété en 2017
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Trois expériences agroécologiques pour préparer notre projet de jardin forêt
Cette lettre est le 3 e épisode de mon 🔭 Carnet de Laboratoire , une newsletter mensuelle où je partage mes explorations.
Pour préparer notre futur jardin forêt expérimental avant de nous installer sur un terrain, j’expérimente chez mes parents.
J’explore différentes façons de cultiver des plantes avec le moins d’intrants possible, de faire pousser des légumes avec des arbres et des poules, de diversifier la production vers des biomatériaux en plus des plantes comestibles, etc.
Voici les 3 principales expériences agroécologiques sur lesquelles je travaille en ce moment…
1. Le jardin serpent
2. le jardin-forêt potager, 3. le réensauvagement d’une zone riparienne, vous avez aimé cet article .
- Comment suivre mes explorations ?
L’une des grandes questions qui se posent lors de la conception de toutes petites maisons autonomes est de savoir ce que l’on fait de nos pipis et cacas.
Pendant mes études d’agronomie, j’ai appris que des agricultrices et agriculteurs du Burundi, en Afrique de l’Est, démarraient leurs bananeraies grâce à des toilettes sèches mobiles.
Ils creusaient un trou, installaient une cabane au-dessus et utilisaient l’endroit pour faire leurs besoins. Au bout d’un certain temps, ils enlevaient la cabane, plantaient un bananier dans cette fosse remplie de riche fumier humain, ou fumain , et recommençaient avec un nouveau trou juste à côté de ce jeune bananier.
Crotte après crotte, bananier après bananier, ils régénéraient les écosystèmes, convertissant progressivement des terres pauvres en agroforêts luxuriantes.
J’adore cette histoire. J’ai donc commencé à faire la même chose autour de notre tiny house expérimentale .
Au lieu de considérer nos déjections comme une pollution nuisible à l’environnement, pourquoi ne pas les voir comme une ressource pour la restauration des écosystèmes ? Un cadeau sacré, élaboré avec amour dans l’intimité de nos entrailles, soigneusement déposé en offrande à la terre. Un engrais gratuit, local et DIY, pour démarrer n’importe quel projet agroécologique autour de la maison.
Chaque fois que notre seau de toilettes sèches est plein, je creuse un trou, j’y vide le seau, je recouvre le trou d’un peu de terre et j’y plante un mélange de plantes annuelles, de légumes vivaces et d’arbustes à baies.
Après environ 1 an, on peut récolter des légumes aériens comme les tomates ou les feuilles de chou kale. Après environ 2 ans, on devrait pouvoir récolter des baies comme les groseilles ou les framboises. Après environ 3 ans, les tubercules comme les pommes de terre ou les topinambours devraient s’être beaucoup multipliés, dans un compost noir très riche à l’odeur fraiche d’humus forestier.
Ainsi, crotte après crotte, notre potager s’allonge, il serpente autour de la maison…
À 50 mètres de l’expérience du jardin-serpent, se trouve la parcelle de forêt-jardin potager, qui devrait revenir sous la gestion de ma mère à un moment donné, lorsque nous trouverons un chanceux terrain sur lequel jeter mon dévolu de créativité agronomique.
Le potager-forêt fait environ 100 m 2 , avec un poulailler, une mare, un jardin de légumes et d’aromatiques, une haie comestible, quelques composteurs de toilettes sèches, et une minipépinière.
Cet endroit a l’air d’être un grand bazar. Pourtant, selon les limaces locales, c’est, à travers la Bourgogne toute entière, le fer de lance de la recherche en agronomie fabuleuse , un domaine de recherche encore méconnu.
Un lieu unique, où les poules se disent fraternellement acceptées parmi les légumes, même si, confessent-elles, elles ont parfois l’étrange sentiment d’être observées de manière obsessionnelle lorsqu’elles arpentent le potager — particulièrement lorsqu’elles goûtent innocemment aux laitues ou déracinent maladroitement les tournesols.
Dans cet essai agronomique, je m’inspire de l’agroforesterie, de la permaculture, de l’agriculture syntropique, des pratiques agricoles subtiles, de l’artisanat ancien, etc.
Bien que cet agroécosystème soit encore très jeune, des interactions complexes commencent à se manifester, comme lorsque la fertilité des fientes de poules passe du poulailler au potager ; lorsqu’un jeu complexe d’ombre et de lumière se déploie tout au long de la journée ; lorsque les grenouilles de la mare semblent se mettre à réguler la population de limaces dans le potager la nuit ; lorsque le système racinaire dense des griottiers absorbe, espérons-le, certains minéraux lessivés sous les composteurs des toilettes sèches ; et lorsque les poules, bien sûr, jouent le rôle de méga-herbivores en perturbant parfois considérablement ce petit écosystème encore fragile.
Cette année, parmi un nombre croissant de plantes médicinales et de légumes vivaces , j’ai planté quelques gourdes aux formes variées et énigmatiques, pour commencer à apprendre à cultiver mes propres objets dans le jardin.
Jusqu’à présent, à la fin du mois de juin, je suis fier d’annoncer au monde que, pour la première fois de ma vie, les plantes poussent vraiment dans mon potager. Nous avons déjà mangé beaucoup de courgettes et la récolte de tomates cerises est prometteuse.
Mais, il y a encore beaucoup de progrès à faire. J’espère que l’année prochaine, les plantes pousseront encore plus, grâce à des bordures vivantes, des plantes produisant de la biomasse, une plus grande densité de petits fruits, etc.
Dans cette zone que ma mère reprendra, je suis encore timide pour expérimenter avec des arbres plus grands qui pourraient nécessiter plus de travail à l’avenir, comme un travail d’élagage. Mais je peux explorer avec les arbres et leur taille dans l’expérience suivante…
Mes parents ont récemment acheté un terrain situé entre une petite rue et un ruisseau.
Cette zone, souvent humide et parfois inondée, avait servi à déverser du fumier il y a quelques décennies et avait été laissée un peu à l’abandon pendant quelques années. Comme mes parents cherchaient un endroit où les visiteurs pourraient garer leur voiture facilement, nous avons pensé que ce terrain, le long de la rue, serait un endroit idéal pour créer une aire de stationnement.
Mais nous nous demandions comment créer un espace pour garer des voitures tout en protégeant et en régénérant cette zone riparienne, c’est-à-dire ce type d’écosystème fragile qui se développe le long des cours d’eau.
Tel était l’objectif principal de cette expérience : combiner, sur une si petite surface, deux usages qui peuvent sembler contradictoires à première vue.
Finalement, après plusieurs jours de travail avec une mini-pelle, quelques mois de remblayage, et quelques semaines supplémentaires de plantation, ce terrain contient maintenant un parking le long de la rue, et une zone riparienne embryonnaire en contrebas, comprenant deux mares.
Depuis que nous avons aménagé cette zone, j’ai beaucoup appris sur les zones ripariennes en observant les espèces d’arbres qui poussent spontanément le long du ruisseau, parmi lesquelles l’aulne, le frêne, le noisetier. J’ai aussi déjà remarqué plusieurs serpents, provoquant à la fois l’excitation d’être le témoin du réensauvagement d’un écosystème, et la résurgence de peurs archaïques de la nature sauvage — même si ces serpents étaient probablement des couleuvres inoffensives pour les humains.
Pour protéger le ruisseau d’un ensoleillement excessif, j’ai planté de nombreuses boutures de saules, cet arbre qui pousse si bien dans les zones humides.
Je vais en trogner quelques-uns, c’est-à-dire tailler toutes leurs branches chaque année, toujours à la même hauteur.
J’essaierai d’en tisser d’autres pour faire une cabane vivante.
J’essaierai aussi d’en utiliser quelques autres pour faire un mur vivant d’un côté de la mare. Une idée que j’ai partagée dans une lettre précédente .
Chose intéressante, l’expérimentation avec les arbres et les écosystèmes m’invite à penser à long, voire à très long terme. Ces expériences avec les saules ont commencé il y a un an, mais elles pourraient se poursuivre pendant des années, des décennies, des siècles !
Alors que je me sens parfois pressé de trouver un terrain pour y développer mon projet — comment se fait-il que je n’aie pas encore commencé ? j’ai presque 40 ans ! — ; alors que je me demande quand la société actuelle va s’effondrer — cette année ? l’année prochaine ? — ; alors que je ne suis même pas sûr de me réveiller demain ; les saules me demandent paradoxalement de ralentir.
“Aussi incertains ces temps soient-ils — me murmurent-ils —, reste calme, fais-nous confiance, fais confiance à la Vie…”
À la prochaine ;)
Super ! Alors, vous aimerez peut-être lire mon projet de jardin forêt expérimental .
Vous souhaitez suivre mes explorations ?
Pour partager mes expériences, j’écris une newsletter mensuelle, qui s’appelle mon 🔭 Carnet de laboratoire . J’envoie cette lettre à mes honorables lectrices et lecteurs au début de chaque mois pour les tenir au courant de mes travaux en cours, de mes observations, de mes expériences — espérons-le, élégantes . Je vous invite à vous abonner ci-dessous, c’est la meilleure façon de suivre mes explorations :)
Vous hésitez ? Alors, pourquoi ne pas jeter un œil à mes précédentes newsletters , ou lire les témoignages de mes lectrices et lecteurs !
Lénaïc Pardon
Je suis une sorte de chercheur-explorateur. Je suis français, introverti et hypersensible. Je donne beaucoup de valeur à la liberté, la créativité et l’altruisme. Je suis curieux sur à peu près tout, mais j’ai une préférence pour les sujets autour de la sobriété volontaire : permaculture, nature, artisanat, autonomie, philosophie, les mystères de la vie… Plus de détails sur mon travail et ma trajectoire >
Centrosoyus
Moscow, russie, 1928-1935.
« Unfortunately, the Russian authorities would not agree to applying the principle of "exact breathing", specially conceived for the building of this Palace. The solution would have been much clearer, more direct; the glazing of the facades purer. To apply the system of exact breathing in hermetic buildings for the first time, we had to wait until the Salvation Army's Cité de Refuge could be built. »
In the 1920s, Centrosoyus, or the USSR Central Union of Consumer Cooperatives, launched a competition open to all architects. In May 1928, Le Corbusier received a letter from Nikolai Popov, director of the Paris office of the Centrosoyus, inviting him to participate in this competition.
The candidates received a list specifications prompting them to design a “main entrance to the building, conceived in monumental style”, opening onto the Mjasnickaja, “one of the liveliest commercial throughfares in Moscow”. The structure of the “load-bearing walls and floors” must be in reinforced concrete, but “the character and material of the facades are at the discretion of the competitors.” Finally, “the ground floor can be raised above the level of the pavement, so as to create a wall base.”
The premises needed to accommodate 2,500 employees in 1929 and offer collective catering services, meeting and entertainment rooms, a library and a physical culture club. The building is divided into four parts: group A, with the offices of the management, accounting and forecast planning bodies of the Centrosoyus; group B, for the various trade activities; group C, with the rooms of the club, the restaurant, the library and the dispensary and finally group D; with the workshops, garages, accommodation and other services.
Le Corbusier and Pierre Jeanneret’s project was recommended to the management of Centrosoyus. But it was only after a petition initiated by other architects that it was finally chosen.
Le Corbusier and Pierre Jeanneret proposed three versions of the building. In 1929, all the execution plans were submitted to Moscow and work began. The building consisted of three parallelepipeds on pilotis, which frame the club space. Le Corbusier observed the dynamics of pedestrian traffic in the city of Moscow and deduced that “architecture is traffic”.
He decided to develop an “architectural promenade” over six floors, using ramps of varying amplitude and curvature. The Centrosoyus project is thus comparable to another contemporary project, the Villa Savoye .
Opaque facades with pink tuffa stone cladding were to alternate with facades pierced with ribbon windows and glass planes. However, construction was slowed down by the scarcity of materials due to the Five-Year Plan. Le Corbusier and Pierre Jeanneret were not on site, and the work was being monitored by the Russian architect Nikolai Kollii. Charlotte Perriand went to Moscow to keep Le Corbusier informed of progress. She warned him of a problem posed in respecting the polychromy designed in Paris.
Another problem was the implementation of the “exact breathing” system with “neutralizing walls” desired by Le Corbusier. This project, an anticipation of air conditioning, was refused by the Russians who did not have the techniques necessary for its realization.
Le Corbusier therefore used Caucasus pink tuffa stone as filling material, thereby enabling exchanges between outside and inside temperature.
It was later, when he built the the Salvation Army Cité Refuge , that Le Corbusier would apply the “exact breathing system” in airtight buildings for the first tile.
Despite delays in the work, the office part of Centrosoyus was put into service in 1934, and the club was completed in 1935.
Subsequent History
Centrosoyus was the largest building to be put up by Le Corbusier before the Unité d’habitation in Marseille , and arguably one of the most complex in all his work. It has been protected by the Russian state since 2008 and has undergone various restorations and reconstructions over time. In the 1960s, a restoration respecting the original project took place. However, the building was modified in 2012 during a reconstruction. While the circulation spaces and the ramps were returned to their original volume, thick aluminum frames were added to the club room and to the glass sections of the facades and certain pilotis were blocked or transformed into fluted columns.
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Grand plans: Le Corbusier in the USSR
In the 50th anniversary year of Le Corbusier's death, Sam Kinchin-Smith considers the historical and contemporary resonances of the great modernist architect’s five-year fascination with Moscow
By the later years of the 1920s, Charles-Édouard Jeanneret-Gris, better known as Le Corbusier, was done with Western Europe. His design for the League of Nations Palace in Geneva, an audacious attempt to break with centuries of tradition by prioritising function over established form in a major state building, had been rejected in favour of a proposal by the 74-year-old author of the neoclassical Sorbonne, Henri Paul Nénot. France and Switzerland were proving themselves to be too milksop-minded for his vision for a ville contemporaine , a contemporary city. So in a move he would pull throughout his career, Corbu looked to the east.
What did he expect to find in the fledgling USSR? The reverence that he craved? Certainly that: the Constructivists, who were remaking Russian cities with severe fantasies of aluminium and glass, worshipped his work as the platform on which to build their own communist functionalism. But more important than that, what he identified in Bolshevism was the potential for “bigness”: “Bolshoi means big. Bolshoi means: everything as big as possible, the biggest theory, the biggest projects. Maximum…” And if there’s one thing Le Corbusier can’t be accused of lacking — and over the years, and particularly this year , he has been accused of lacking quite a lot — it’s a sense of scale.
Constructivist experiments by Iakov Chernikhov, 1925-32. Le Corbusier’s early work was a major source of inspiration for the Constructivists.
Constructivist architectural fantasies by Iakov Chernikhov, 1933. Le Corbusier’s early work was a major source of inspiration for the Constructivists.
His plans for a Paris Contemporaine made Haussmann look like Betjeman. He proposed bulldozing most of the central arrondissements north of the Seine to create a tabula rasa, upon which would be built a barley field of identical, 60-storey cruciform towers.
Similarly spectacular schemes would eventually overwhelm his time in Moscow, as well as many of the subsequent phases of his career, culminating in Corbu creating much of the built environment of Chandigarh, the first planned city of a newly independent India. What makes the characteristic cocktail of hubris and vision, influence and rejection that defined his engagement with the Soviet Union particularly significant, though, is the way these five years are located at the fulcrum of several levers of history: of Le Corbusier’s career, of interwar Russian politics, as expressed by architecture, and of the development and redevelopment of Moscow, a story that continues to this day.
Le Corbusier’s ville contemporaine, as he envisaged it in 1925
Le Corbusier (2nd from left) sitting with Soviet modernist Andrei Burov (far left) in 1928
In 1928, Le Corbusier was invited to enter a closed competition to find a design for the new headquarters of the Central Union of Consumer Cooperatives in Moscow. His winning proposal became the Tsentrosoyuz building in the north-east of the city, an “orgy of glass and concrete” (Hannes Mayer) and red tuff stone from the Caucusus. A massive expression of the preoccupations he’d attempted to resolve with his League of Nations Palace (above all, the circulation of human traffic; Corbu saw the problems of administrative buildings as essentially identical to those addressed by urban planners) it now houses Rosstat, the Russian Federal State Statistics service that, appropriately enough, monitors many of the indicators that prove or disprove the efficacy of functionalist architecture and city planning.
The completion of such an ambitious building, coupled with a reception that led Le Corbusier to write in his diary that “I am very well known, very popular,” encouraged him to start thinking really really big again. He began to investigate Russian society, venturing into the countryside and sketching Moscow’s streets, quickly identifying a city built “for the age of the horse”. As ever, his survey was as much about Le Corbusier as it was about its subject — he was able to reverse his conclusion that Moscow was a fertile environment for modernist revolution with dizzying speed, when the time came — but by 1931 he felt sufficiently informed to accept a Soviet commission to write a “Response to Moscow”.
The Tsentrosoyuz building
Model of the Tsentrosoyuz building, 1928
Le Corbusier sits in the snow in front of the Tsentrosoyuz building construction site in 1931
Le Corbusier’s report drew on observations he’d previously published in Precisions on the Present State of Architecture and City Planning (1930), which were themselves based on notes he scribbled during a journey from Moscow to Paris, breathlessly stoked about the Constructivists’ plans to build “Green Towns” a few miles outside major industrial cities to provide a humane counterpoint to the terrifying workload of Stalin’s first Five Year Plan:
“Youthfulness everywhere, in these plans. That astonishes us a little, we Parisians crushed by an omnipotent academism … In the USSR Sunday has been suppressed, the rest period of the fifth day has been introduced. This rest period comes by turns; every day of the year, one fifth of the population of the USSR is at rest … It was therefore decided to create Green Towns devoted to the rest period of the fifth day. Here is the program of the Green Town of Moscow: The site measures 15 kilometres by 12, its altitude varies from 160 to 240 metres. It is covered by big forests of pines with fields and pastures between them, there are little rivers, which a dam will turn into a lake in the part used for sports. The ‘Green Town’ of Moscow will be developed like an enormous hotel where the inhabitants of Moscow will come to rest every fifth day in turn, in accordance with precise schedules. The architectural problem is thus to create a rest unit for a man or a household, to group these units in a building, and to distribute these buildings ingeniously on the site.”
Le Corbusier’s Palace of Assembly, Chandigarh, in 2006. Image: Dave Morris under a CC licence.
Le Corbusier’s Punjab and Haryana High Court in Chandigarh.
Inevitably, Corbu’s Response applied these utopian principles in a manner that proved too iconoclastic for the Soviet authorities. With inimitable tone-deafness he proposed levelling the historic heart of Moscow (save for the Kremlin, Red Square, the Bolshoi Theatre and the Lenin Mausoleum, an almost touchingly naive Leninist cap-tip to heritage). In its place would rise a city strictly segregated into commercial, business, entertainment and residential zones. The residential areas would contain huge prefabricated unité apartment buildings flanked on all sides by parks, Green Town-style. The centre of the city would bristle with cruciform towers designed to accommodate, wait for it, between 500,000 and 800,000 workers each.
Having already rejected home-grown Green Town proposals on the grounds of their impracticality and cost, Soviet officials were hardly likely to accept a Swiss-French suggestion that these radical principles should not only be accepted but also picked up and dropped on top of the historic churches of central Moscow. Le Corbusier’s Response was rejected. To add insult to injury, his entry in the contest to design another Palace, this time “of the Soviets”, was unceremoniously dumped out of another competition in favour of another neoclassical fossil called Boris Iofan. History had repeated itself, another European power had revealed its fundamental lack of modernist credentials, and a furious Corbu returned to France.
A 1935 model of Le Corbusier’s ville radieuse
The next regime to catalyse Le Corbusier’s futurist ambitions would prove to be even more controversial: the Nazi collaborationists at Vichy.
Pinpointing the significance of the years 1928-1932 in the story of Corbu’s career and of 20th-century Russian history, as expressed by architecture, is pretty straightforward. Le Corbusier’s Response to Moscow underwent only minor adjustments before it was re-published in 1933 as La Ville Radieuse , the Radiant City. This generalised urban masterplan (all references to Moscow were expunged) would be the methodological basis of almost everything Corbu built next, from the Unités d’Habitation of Marseille, Nantes and Berlin, to the Chandigarh buildings — as well as innumerable projects he had no direct involvement in, from the radiant city plan of Brasilia to the housing estates of post-war Britain. In other words, arguably the most influential ideas about planning and architecture of the entire 20th century were both directly informed by Russians (like Moisei Ginzburg, Mikhail Barshch and Konstantin Melnikov) and the product of the unique psychogeography of Moscow during the first years of collectivisation. This is a legacy students of the creativity of the first decades of the USSR should probably be more aware of.
Similarly, while the Palace of the Soviets competition has long been interpreted as a kind of year zero for the rise of a Stalinist architecture of neoclassical, art deco, monumental propaganda and post-war forms, and the fall of utopian functionalism, the international dimensions of this transition (of which Le Corbusier was maybe the most important victim) have been underplayed.
Le Corbusier’s proposal for the Palace of the Soviets, drawn in 1931
A Palace of the Soviets sketch dated November 1931
1932 model of Le Corbusier’s proposal for the Palace of the Soviets
The winning proposal for the Palace of the Soviets competition, by Boris Iofan
One only has to glance at the Seven Sisters of Moscow’s skyline, or spend a minute on the Metro, to appreciate the impact of this architectural u-turn on the city’s built environment. Indeed it’s not an unreasonable stretch to suggest that the reversal and replacement of modernist urban redevelopment, often the direct result of Stalin’s patronage and tightening grip on Russia’s cultural and aesthetic infrastructure, is the most striking (and enduring) symbol of the centralisation, cult of personality and terror of High Stalinism. To suggest that Le Corbusier had any direct impact on this direction of travel would be difficult to prove. The evidence seems to suggest that Stalin rejected the modernist proposals for his new palace simply because, like most mad dictators, he had a weakness for Doric columns and entablature. It is probably fair to say, though, that Corbu’s stomping retreat from the USSR was a precursor to Stalinism’s wider shift away from internationalism and towards Socialism in One Country. As the German architect Hans Schmidt put it, reflecting on the rejection of entries by gifted compatriots including Gropius and Mendelsohn, “the outcome of the competition for the Palace of the Soviets has filled all radical architects in the West with indignation and disbelief”.
Such sentiments were to become commonplace among Western European radicals of all stripes in subsequent decades. That this appreciation of context positions Corbu on the right side of history for a change — in the early 1930s, anyway — should also not go unrecognised.
Antoine Grumbach’s and Jean-Michel Wilmotte’s new master plan for Moscow, modelled here with Le Corbusier-esque panache
The Strelka Institute in Moscow
New formats, same old architectural and planning problems at the Strelka Institute in Moscow
Identifying contemporary resonances is harder, but not impossible. Moscow has, in the last decade, been subjected to more numerous and dramatic proposed planning revolutions than at any moment since the years of futile attempts to realise Stalin’s Moscow Master Plan of 1935. This month, the Moscow Urban Forum took place for the fifth time at the Manege Hall. One of the organisations behind this new conference is Strelka , an institute founded in 2009 to “change the cultural and physical landscapes of Russian cities”. Both institutions presumably spend a sizeable proportion of their time identifying precisely where Moscow is at after three new master plans in as many years: the former mayor Luzhkov’s General Plan of 2010 ; the master plan for doubling the territory of Moscow that resulted from the 2012 competition won by Antoine Grumbach and Jean-Michel Wilmotte ; and a new master plan for the suburbs announced by Mayor Sobyanin at the 2013 Urban Forum, the roll-out of which was supposed to begin in 2015. I daresay numerous other schemes have emerged, in the intervening years, from Moscow’s dedicated Master Plan Institute .
Sobyanin’s announcement was notable for its deployment of Le Corbusier-esque ideas, such as the razing of old buildings, an emphasis on access and proximity to public transport, and the transformation of peripheral sectors of the city into cultural and employment zones. So too were former Culture Head Sergei Kapkov’s largely successful efforts to remodel Moscow’s parks and public areas into spaces Muscovites actually wanted to rest in. With Kapkov’s high-profile resignation earlier this year provoking widespread concern that some of the more effective planning initiatives of Moscow’s recent history might be halted or even reversed, one might argue that there has never been a better time to look again at one of the 20th century’s great geniuses’ wildly influential reflections on Moscow’s exceptional potential — and identify further contemporary resonances.
Perhaps it’s time, once again, for Moscow to ask itself the question: what would Corbu do?
The author would like to acknowledge this essay’s debt to Ross Wolfe’s extraordinary blog, The Charnel-House .
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